Description
Lorsque le mouvement est vraiment ressenti et animé intérieurement, il ne restera pas purement physique, mais on ressentira nettement un élément nouveau, invisible, dans lequel on pénètre.
C’est le « passage de la frontière du physique au suprasensible », passage très connu des eurythmistes et qu’un spectateur ressentira également.
Le degré de cette visibilité – rendre visible l’invisible – dépend naturellement du perfectionnement et de la capacité d’intériorisation du mouvement.
C’est dans ces moments que le spectateur peut ressentir les possibilités futures inouïes de l’eurythmie.
Il éprouvera avec reconnaissance avoir assisté, dans certains cas, à quelque chose dépassant toute expérience sensible, et même toute expérience artistique.